Notre histoire

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Édifice du Centre de santé mentale Royal Ottawa

Histoire du Centre de santé mentale Royal Ottawa

Depuis cent ans, le Royal Ottawa a été un symbole de la communauté et un phare d’espoir pour les personnes ayant besoin de soins de santé.

En février 1910, le premier patient atteint de tuberculose a été admis à l’hôpital Lady Grey, appelé à l’époque « le San » (sanatorium). En 1969, l’établissement a été rebaptisé l’Hôpital Royal Ottawa (HRO).

Au cours de ses 60 premières années, l’hôpital a admis 11 000 patients tuberculeux de tout l’Est de l’Ontario. La durée moyenne du séjour était de sept mois et l’âge des patients variait de nourrissons à personnes âgées. L’hôpital a joué un rôle vital en offrant des services de santé essentiels dans la communauté à une période difficile. Éventuellement, la recherche a permis de découvrir des traitements plus efficaces contre la tuberculose qui, combinés à une meilleure prévention, ont permis à l’HRO de fermer en 1970 sa dernière unité de traitement de la tuberculose.

À la même époque, l’HRO avait déjà commencé sa transition vers un centre de santé d’un autre genre. En 1961, le HRO était désigné en tant qu’hôpital pour le soin et le traitement des troubles affectifs et psychiques. Quelques années plus tard, l’Institut de réadaptation d’Ottawa a également commencé à offrir ses services à l’HRO aux personnes souffrant d’une déficience physique.

Durant les décennies qui ont suivi, l’HRO a ajouté de nouveaux services et programmes et a ainsi donné de l’espoir aux personnes atteintes d’une déficience physique, d’une maladie mentale et ayant subi un traumatisme crânien. En 2002, le Centre de réadaptation est transféré à l’Hôpital Royal Ottawa et la province de l’Ontario a annoncé la construction d’un nouvel établissement de santé mentale ultra-moderne afin de remplacer les structures centenaires de l’HRO.

En 2006, le nouveau Centre de santé mentale Royal Ottawa a ouvert ses portes en tant que centre d’excellence pour le traitement et la recherche de niveau mondial en santé mentale.

Le nouveau centre a remplacé les immeubles familiers où l’on avait offert des soins à la communauté pendant 96 ans.

Aujourd’hui, l’établissement de 37 000 mètres carrés regroupe un hôpital psychiatrique d’enseignement ultramoderne de 188 lits pour les patients hospitalisés, et accueille l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université et la Fondation de santé mentale Royal Ottawa.

Le Royal Ottawa adopte une approche intégrée au traitement des gens atteints d’une maladie mentale. Le traitement est adapté à chaque personne et conçu en collaboration avec les patients et leur système de soutien.

La recherche et l’enseignement jouent également un rôle important au Royal Ottawa afin d’améliorer les traitements offerts aux patients et le mentorat offert à la prochaine génération d’experts en santé mentale. Les programmes cliniques offerts au Royal Ottawa portent sur les troubles anxieux; la santé mentale dans la collectivité; la psychiatrie judiciaire; la psychiatrie générale en transition; la psychiatrie gériatrique; les troubles de l’humeur; la schizophrénie; les troubles du sommeil; la toxicomanie et les troubles concomitants; et la psychiatrie pour jeunes adultes. Chaque programme offre des services non seulement aux malades hospitalisés mais aussi à des patients externes. De plus, des traitements et des programmes communautaires peuvent être offerts dans des foyers de soins de longue durée, dans des refuges et auprès d’autres organismes communautaires.

Hôpital d’enseignement de l’Université d’Ottawa, le Royal Ottawa est également affilié au Queen’s University et à l’Université Carleton. Les chercheurs et les scientifiques de l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa sont des pionniers mondiaux du domaine de la génétique de la maladie mentale, et sont reconnus à l’échelle internationale pour leurs travaux et leur rôle dans la conception de nouveaux médicaments pour traiter la maladie mentale et les comportements déviants, la compréhension du fonctionnement cérébral en présence de troubles psychiques, la psychobiologie de l’anxiété, et le traitement des comportements suicidaires et de la dépression.

Aujourd’hui, le Royal Ottawa rejoint environ 62 000 clients et familles chaque année. Le Royal Ottawa, qui reçoit un soutien solide du gouvernement, des entreprises et des chefs de la communauté, a des liens communautaires solides avec l’Est de l’Ontario et contribue à l’avancement de la recherche internationale sur le cerveau et la santé mentale.

 

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Forensic Treatment Unit

Histoire du Centre de santé mentale de Brockville

Depuis plus de cent ans, le Centre de santé mentale de Brockville est considéré comme chef de file dans le domaine de la conception de traitements efficaces et bienveillants pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

Anciennement connu sous le nom de « Eastern Hospital for the Insane », cet établissement n’a jamais cessé d’innover dans les divers secteurs de la thérapie en santé mentale, y compris les soins infirmiers psychiatriques, l’ergothérapie, la réadaptation professionnelle, la récréologie (ou ludothérapie) et les programmes communautaires.

L’établissement a toujours cru en des thérapies « morales » et « bienveillantes » et n’a jamais imposé l’immobilisation des patients; la liberté, la gentillesse et la patience y ont toujours eu leur place, de même que les loisirs, le plaisir et l’activité.

Si certaines des thérapies utilisées à l’époque, comme le « bain continu » et le « bain à eau mouvante », semblent plutôt rudimentaires, elles ont toutefois donné lieu à certains traitements encore utilisés de nos jours, comme le sel de lithium pour traiter le trouble bipolaire.

En 1984, l’Hôpital psychiatrique de Brockville se joint à l’Université d’Ottawa en tant qu’hôpital d’enseignement.

Un « bistro » appelé The Hitching Post est fondé et permet aux patients gériatriques de bavarder tout en prenant un verre, selon les recommandations de leur médecin (le bistro a fermé ses portes en 1997).

Les premières équipes communautaires de traitement intensif (ou ECTI) sont formées dans la province à la fin des années 1980 grâce à l’initiative des membres du personnel de Brockville, lesquels ont décidé de présenter une demande à un programme provincial appelé Hospital Incentive Fund axé sur l’innovation en matière de soins de santé. Ce projet a par la suite servi de modèle à d’autres programmes semblables dans la province, démontrant « le besoin essentiel et l’efficacité de ce type de service qui est un élément capital de l’éventail des services de santé communautaires ».

En 1994, le sous-ministre de la Santé vient assister au 100e anniversaire de l’Hôpital psychiatrique de Brockville, au cours duquel une imposante pièce d’exposition historique est dévoilée au public. Cette même année, la chambre de commerce de Brockville et des environs décerne à l’HPB le titre d’organisme de l’année.

Même s’il devait être fermé en 1999 à la suite d’une directive émise par la Commission de restructuration des services de santé, le Centre de santé mentale de Brockville a pu poursuivre ses opérations d’établissement d’enseignement psychiatrique accrédité, affilié à l’Université d’Ottawa et à la Queen’s University, à cause du besoin continu de services de santé mentale. Le campus offre des traitements de psychiatrie judiciaire à 100 détenus de l’Ontario, et à 59 patients judiciaires recevant des soins de longue durée. Il offre également un large éventail de services aux malades hospitalisés et aux patients externes à environ 1 300 patients de l’Est de l’Ontario.

En 2000, l’Hôpital psychiatrique de Brockville a été transféré du ministère de la Santé et des Soins de longue durée aux Services de santé Royal Ottawa. L’hôpital dessert désormais la population des comtés de Leeds-Grenville, Lanark Sud, Stormont, Dundas et Glengarry et Prescott-Russell.

Afin de refléter le retrait de l’autorité gouvernementale dans la gestion des hôpitaux psychiatriques de l’Ontario, le 1er novembre 2006, l’Hôpital psychiatrique de Brockville se dote d’un nouveau nom et devient le Centre de santé mentale de Brockville.

Le campus poursuit sa transition, mais le besoin de soins spécialisés et dédiés en santé mentale reste une priorité et une exigence du système de santé mentale. Depuis 1894 et encore aujourd’hui, la dignité et le soutien dans la démarche de rétablissement demeurent une préoccupation centrale dans la prestation des soins aux patients.

La propriété de Brockville ne compte plus que 52 et les installations agricoles, les jardins, la boulangerie et la boucherie ne sont plus exploités. La clientèle actuelle se compose de 200 malades hospitalisés et de 1 200 patients externes, dont plusieurs ont d’abord été soignés à l’hôpital pendant un certain temps.

La prestation des soins aux patients, autrefois surtout axée sur l’hospitalisation prolongée, converge dorénavant vers le modèle ambulatoire et communautaire selon lequel la clientèle reçoit ses traitements au sein de son milieu. Esquissé ici même, à l’Hôpital psychiatrique de Brockville, ce modèle de prestation est maintenant utilisé partout dans la province et au pays.