Seulement 6.67 % des personnes atteintes de maladie mentale ou de toxicomanie reçoivent des soins efficaces, ce qui signifie que des millions de personnes souffrent en silence, sans traitement adapté à leurs besoins.
Courtney a survécu trop longtemps sans soutien. Non par choix, mais parce qu'obtenir une aide adaptée à ses besoins lui semblait hors de portée.
« J’ai souffert de troubles mentaux toute ma vie et j’ai toujours eu du mal à trouver les soins qui me convenaient. »
La vie de Courtney était déjà bien assez trépidante : jeune mariée, elle avait un enfant de six ans atteint de troubles du spectre autistique. En plus de ses autres responsabilités, elle subissait les hauts et les bas de sa maladie mentale. Courtney aspirait à une solution durable pour gérer sa dépression, son anxiété et ses troubles alimentaires, mais ne savait pas vers qui se tourner.
Combler le manque : Clinique de soins rapides au Royal
Après des années de soulagement temporaire, le médecin de famille de Courtney l'a orientée vers la clinique de soins rapides du Royal, un service rare offrant ce que la plupart des systèmes de santé mentale n'offrent pas : un accès rapide à des soins spécialisés. En quelques semaines, elle a bénéficié d'une évaluation complète et a commencé une psychothérapie.
Après des années d'attente et de recherche d'un traitement efficace, Courtney a trouvé ce dont elle avait besoin au Royal.
La clinique de soins d'urgence a été créée au début de la pandémie de COVID-19, alors que les besoins en soins de santé mentale spécialisés augmentaient et que l'accès à ces soins se réduisait. Face à la pénurie de ressources, des donateurs sont intervenus pour lancer un nouveau modèle de soins.
« La clinique de soins rapides comble une lacune dans les soins de santé mentale à Ottawa en améliorant activement les résultats en matière de santé mentale pour une grande variété de personnes », déclare la Dre Susan Okigbo, psychiatre et directrice clinique du Programme de santé mentale communautaire de l'hôpital Royal.
Entièrement financée par la philanthropie, la clinique a débuté en ligne. Elle propose désormais des consultations en personne au campus d'Ottawa du Royal Hospital, ce qui facilite l'accès aux soins et convient mieux aux personnes ayant un mode de vie chargé. Pour des personnes comme Courtney, elle comble un manque crucial en matière de soins, un manque qui laisse trop de personnes sans aide jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Au cours de ses séances, Courtney et sa thérapeute ont travaillé sur les pensées et les comportements qui la submergeaient. Entre les rendez-vous, l'équipe prenait régulièrement de ses nouvelles et lui proposait des ressources et des outils pour l'aider à garder les pieds sur terre. Après cinq séances, et forte d'un plan et d'outils personnalisés pour soutenir son rétablissement, Courtney a de nouveau été prise en charge par son médecin de famille.
Des soins qui ne devraient pas être rares
Courtney a assisté à sa première séance sans savoir à quoi s'attendre. Elle y a trouvé une équipe à l'écoute, un plan d'action concret et un soutien durable.
« Pour la première fois, je me suis sentie en sécurité à la clinique de soins rapides », dit-elle. « Je me suis sentie écoutée et je suis repartie avec des outils que j’utilise encore tous les jours. »
Son histoire met en lumière un problème bien plus profond : ce type de traitement est trop rare. Sans la clinique de soins rapides et l’hôpital Royal, Courtney aurait peut-être attendu des mois, voire des années, ou aurait tout simplement abandonné.
Comme le dit Courtney : « J'ai enfin eu le sentiment de maîtriser ma maladie mentale. Cela ne devrait pas être une expérience rare. »
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