Vies en exil : traumatismes de guerre, immigration et parcours de guérison

Détails sur le lieu
Le Royal (1145, avenue Carling, salle 1424)

Nombre de place limité!

Aperçu

Le Canada est depuis longtemps considéré comme un pays sûr pour les personnes réfugiées fuyant la violence et la persécution. Cependant, pour beaucoup, la dualité entre l’espoir d’un asile et la réalité vécue du déplacement demeure au cœur de leur expérience. Cette présentation permet d’examiner les expériences vécues et psychologiques des survivants de guerre et de torture qui sont réfugiés ou demandeurs d’asile au Canada.

Dans cette séance, nous examinerons comment les traumatismes se construisent non seulement à travers la violence politique, la guerre, le déplacement forcé et la réinstallation, mais aussi à travers les interactions des survivants avec les systèmes d’immigration – des expériences qui peuvent souvent accentuer les préjudices et entraver les parcours de guérison. Aux récits de rupture, de résistance et de survie se mêlent des histoires de continuité culturelle, de recherche de sens et de résilience communautaire. Les participants sont invités à témoigner et à réfléchir en profondeur à la façon dont les traumatismes liés à la guerre se conjuguent aux effets psychosociaux durables de l’exil, et à la manière dont la guérison peut émerger de parcours culturels particuliers et de visions communautaires du monde. 

Nous examinerons également comment la guerre est utilisée comme un mécanisme de violation des droits humains, y compris par des violences fondées sur le genre, la sexualité et d’autres identités intersectionnelles. En s’appuyant sur la thérapie par exposition narrative et éclairée par des cadres culturels, cette séance propose un examen réfléchi des pratiques fondées sur des données probantes, des approches culturellement pertinentes et des parcours définis par et pour les communautés concernées. Ce faisant, elle invite les participants à réfléchir à la façon dont les systèmes de soins peuvent soit perpétuer la trahison institutionnelle et l’injustice systémique, soit devenir des lieux de restauration de la dignité, de corégulation et de guérison collective.

L’objectif de cette séance est donc de faire la lumière sur l’importance de mettre en œuvre des approches adaptées au contexte et aux cultures, centrées sur la dignité et qui reconnaissent et respectent les expériences vécues ainsi que le sentiment d’autonomie des survivants.

Objectifs d’apprentissage

À la fin de la séance, les participants seront en mesure de : 

  • Décrire les expériences vécues avant et après la migration propres aux survivants de guerre et de torture qui sont réfugiés ou demandeurs d’asile.
  • Examiner les répercussions relationnelles, existentielles et émotionnelles complexes de la guerre, de la torture et des déplacements forcés. Examiner de manière critique la façon dont les systèmes dominants de soins, y compris les trahisons institutionnelles et les lacunes systémiques, peuvent involontairement perpétuer les préjudices.
  • Mettre en œuvre des pratiques adaptées au contexte et aux cultures, qui favorisent un accompagnement tenant compte des traumatismes et centré sur la dignité des survivants.
  • Décrire les éléments clés de la thérapie par exposition narrative dans le cadre d’une approche axée sur la dignité des survivants de violences politiques et de guerre.
  • Examiner comment des équipes interdisciplinaires peuvent construire en collaboration des réponses intégrées, centrées sur l’humain, qui favorisent la guérison et le sentiment d’autonomie des individus et des communautés.
     

Date et heure

Vendredi 3 octobre
9h30 à 12h30 (HNE)

Conférencier

Mego Nerses (lui/il), psychothérapeute autorisé, C.C.C.

Coût

  • Membres du personnel du Royal : 50 $
  • Non-membres du Royal : 75 $

Inscription

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Contact conferences@theroyal.ca.

URL d’inscription

https://cvent.me/Dmro0Z