Comprendre les facteurs biologiques du suicide et de la dépression réfractaire aux traitements

En acquérant davantage de connaissance sur les maladies mentales, nous améliorons continuellement les diagnostics, les traitements et les soins. C’est l’idée qui sous-tend l’une des études les plus pertinentes et les plus opportunes menées actuellement à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa au Royal.

Les personnes atteintes d’une dépression réfractaire aux traitements peuvent avoir une structure ou une fonction cérébrale différente des autres, mais les chercheurs ne savent toujours pas pourquoi. Il s’agit d’un domaine de recherche important. Chaque année, 4 000 personnes se suicident au Canada. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents et les jeunes adultes au pays.

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Dr. Jennifer Phillips

La Dre Jennifer Phillips, une chercheuse de l’IRSM, et son équipe utilisent les techniques d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du Centre d’imagerie cérébrale du Royal pour examiner la structure du cerveau ainsi que l’activité cérébrale, afin d’identifier les réseaux ou circuits qui peuvent être associés aux pensées suicidaires et aux tentatives de suicide. Les données d’imagerie des participants à l’étude sont ensuite combinées aux facteurs cliniques et aux traits comportementaux associés au suicide, notamment l’impulsivité, le désespoir, le stress ressenti et les traumatismes subis pendant l’enfance.

En plus d’examiner la neuroimagerie et les facteurs de risque cliniques, l’équipe combine les données d’imagerie sur le suicide avec des marqueurs d’inflammation dans le sang des participants, qui étaient élevés chez les personnes qui s’étaient suicidées. Il s’agit d’une toute première étude du genre à combiner ces facteurs.

Cette étude nous fait progresser vers l’amélioration de notre capacité à identifier les patients atteints d’un trouble dépressif majeur et qui présentent le plus grand risque de suicide, ce qui peut ouvrir la voie à des traitements plus efficaces et à de meilleures mesures de prévention.

Apprenez-en davantage sur cette étude et sur d’autres initiatives de recherche pendant la Semaine de la recherche du Royal, qui a lieu du 29 novembre au 3 décembre 2021.

À propos de la semaine de recherche

Au cours de cette semaine, nous avons prévu un programme d’activités passionnantes pour souligner les nombreuses façons dont l’équipe de scientifiques, chercheurs et stagiaires de premier plan du Royal améliore la prévention, l’intervention et l’innovation dans le domaine de la santé mentale et de la santé liée à la consommation de substances. 

Pour en savoir plus, visitez le site leroyal.ca ou communiquez avec :

Michaela Berniquez, coordinatrice des communications
michaela.berniquez@theroyal.ca   |   +1 (613) 218-5225