Un don majeur apporte de l’espoir aux personnes atteintes de schizophrénie

Un don philanthropique transformateur de 2,5 millions de dollars aidera 1 000 personnes supplémentaires dans l’est de l’Ontario qui sont atteintes de psychose, un symptôme courant des troubles du spectre de la schizophrénie.

La nouvelle Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes est destinée aux adultes de plus de 18 ans qui sont atteints de psychose persistante et fournira également un soutien indispensable à leurs proches.

« Le Royal s’est fermement engagé à améliorer l’accès aux soins de santé mentale. Ce n’est pas quelque chose que nous faisons seuls, cela nécessite une collaboration avec des partenaires de notre communauté, y compris des donateurs visionnaires comme la famille Ozerdinc Grimes », déclare Joanne Bezzubetz, présidente et cheffe de la direction du Royal. « La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes sera un lieu où les personnes atteintes de psychose et leurs proches pourront trouver de l’espoir et obtenir le soutien dont ils ont besoin pour vivre la vie qu’elles souhaitent. »

La psychose est un trouble de santé mentale qui affecte la façon dont le cerveau traite l’information. Pendant une période de psychose, la personne peut avoir des difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. Les symptômes de psychose comprennent des hallucinations (expériences visuelles ou auditives qui ne sont pas réelles), ainsi que des idées délirantes (fausses croyances qui ne sont pas fondées sur la réalité).

« La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes sera un lieu où les personnes atteintes de psychose et leurs proches pourront trouver de l’espoir et obtenir le soutien dont ils ont besoin pour vivre la vie qu’elles souhaitent. »

Les personnes ayant un trouble du spectre de la schizophrénie sont atteintes de psychose, mais il s’agit également d’un symptôme d’autres maladies.

On estime qu’une personne sur 100 est atteinte d’un trouble du spectre de la schizophrénie. Dans la région d’Ottawa, 12 000 personnes vivent actuellement avec la schizophrénie et 300 autres commenceront à en présenter des symptômes cette année.

Bien qu’il n’y ait pas de remède, il existe des traitements médicaux et des interventions thérapeutiques efficaces.

La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes permettra aux personnes atteintes de schizophrénie et à leurs proches d’accéder au soutien et aux soins spécialisés dont ils ont besoin tout au long de leur parcours de rétablissement. Elle a officiellement commencé à accueillir un petit nombre de clients en septembre 2022.

Pour l’instant, l’admission à la clinique se fait au moyen d’un processus progressif pour les clients actuels du Royal, mais l’admission sera élargie aux patients aiguillés par d’autres hôpitaux vers le milieu ou la fin de 2023.

« Rien de tout cela n’aurait été possible sans le leadership visionnaire de la famille Ozerdinc Grimes ainsi que le financement initial de 1,5 million de dollars que nous avons reçu de donateurs communautaires et de sociétés comme Pharmaprix », souligne Chris Ide, président de la Fondation de santé mentale Royal Ottawa et vice-président, Marque et commercialisation.

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(L-R) Elgin Ozerdinc, Nadia Mian, Ersin Ozerdinc, Kathleen Grimes, Joanne Bezzubetz, Dr. David Attwood, and Chris Ide
(L-R) Elgin Ozerdinc, Nadia Mian, Ersin Ozerdinc, Kathleen Grimes, Joanne Bezzubetz, Dr. David Attwood, and Chris Ide.

La famille Ozerdinc Grimes a fait la déclaration suivante au sujet de son don :

« La tranquillité d’esprit est une chose que nous tenons souvent pour acquise et, par conséquent, la santé mentale est souvent négligée lorsqu’il s’agit de soutien philanthropique. Cela dit, la communauté d’Ottawa s’est mobilisée pour contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et de la recherche en santé mentale. Cependant, il existe un besoin crucial d’améliorer l’accès aux soins, en particulier pour les personnes qui sont atteintes de psychose et n’ont pas encore reçu de diagnostic. En offrant une nouvelle forme d’accès aux soins, cette nouvelle clinique donnera non seulement de l’espoir aux personnes atteintes de psychose, mais aussi à leurs proches. De plus, la famille Ozerdinc Grimes pense que la clinique sera accueillie avec un "soupir de soulagement" collectif dans la communauté, notamment par les personnes du domaine médical, ainsi que les éducateurs et les aidants. »

La clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes s’adresse aux personnes dont les besoins se situent dans une « zone intermédiaire », c’est-à-dire aux clients qui ont besoin d’un niveau de soins plus spécialisé que celui généralement offert par les prestataires de soins primaires, mais pas aussi intensif que celui des programmes actuels du Royal.

« La clinique est conçue pour combler une lacune dans le continuum de soins pour l’une des maladies les plus stigmatisantes et les plus difficiles à traiter », déclare le Dr David Attwood, directeur clinique du Programme intégré de traitement et rétablissement de la schizophrénie du Royal. « Il s’agit d’une étape importante vers notre objectif de fournir les bons soins, au bon endroit et au bon moment. »

La clinique fournira des thérapies efficaces à long terme, y compris un accès rapide et facile aux injections à longue durée d’action et au traitement par clozapine, une thérapie cognitivo-comportementale, une thérapie familiale, ainsi que des services de rétablissement et de réadaptation.

En offrant une nouvelle forme d’accès aux soins, cette nouvelle clinique donnera non seulement de l’espoir aux personnes atteintes de psychose, mais aussi à leurs proches. 

Grâce à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa, les clients et familles qui reçoivent des services à la clinique auront l’occasion de participer à de nouvelles études de recherche innovantes, notamment dans les domaines de la neuroimagerie, de l’électrophysiologie, du sommeil et de la cognition.

La recherche nous permet de mieux comprendre la psychose et les troubles du spectre de la schizophrénie, ce qui mène à des traitements personnalisés et plus efficaces pour les clients.

Grâce à la recherche et à l’évaluation rigoureuses intégrées dans la clinique, le Royal sera en mesure d’obtenir un financement continu et durable du gouvernement de l’Ontario.