Dre Jennifer Chandler
Dre Jennifer A. Chandler étudie les aspects juridiques et éthiques des sciences et technologies biomédicales, en se concentrant sur : 1) l’intersection entre les neurosciences, le droit et l’éthique ; et 2) les politiques juridiques liées au don et à la transplantation d’organes. Elle est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur le droit et l’éthique des technologies liées au cerveau, et elle enseigne le droit relatif à la santé mentale, la neuroéthique, le droit de la responsabilité civile et les enjeux en médecine légale. En 2024, elle a reçu la plus haute distinction décernée par l’International Neuroethics Society, le prix Steven E. Hyman pour services exceptionnels rendus dans le domaine de la neuroéthique.
Dans le cadre de ses recherches, elle collabore avec un large éventail de chercheurs et de cliniciens à l’échelle internationale. Elle a récemment dirigé la publication de la première étude comparative internationale sur les lois encadrant la « psychochirurgie », avec la participation de neurochirurgiens fonctionnels de premier plan en Europe, en Asie et dans les Amériques. Son projet de recherche trinational, « Hybrid Minds », rassemble des chercheurs de Suisse, d’Allemagne et du Canada afin d’examiner les répercussions de l’intégration de l’intelligence artificielle dans les neuroprothèses.
Dre Chandler contribue régulièrement à l’élaboration des politiques publiques canadiennes sur des questions complexes de biomédecine. En 2022, elle a siégé au comité consultatif indépendant du gouvernement sur les mesures de sauvegarde entourant l’aide médicale à mourir dans le contexte de la maladie mentale, et en 2018, elle a été membre du comité d’experts national mandaté par le gouvernement pour traiter de la question de l’aide médicale à mourir. Elle est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et, en 2024-2025, elle a présidé le comité d’experts de l’Académie qui a produit pour le gouvernement du Canada un important rapport sur le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale.
Elle est rédactrice en chef adjointe de la revue Neuroethics et siège actuellement à plusieurs comités de rédaction internationaux dans ce domaine, notamment Clinical Neuroethics (une section du Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics), la collection Advances in Neuroethics (Springer), ainsi que la collection Law, Neuroscience and Human Behavior (Palgrave-MacMillan).
Ses recherches éthico-juridiques et empiriques qualitatives sont à l’avant-garde des progrès en sciences et technologies biomédicales, et elles ont été financées par les IRSC, le CRSH, la Société canadienne du sang, le Réseau de cellules souches, Génome Canada, la Fondation du droit de l’Ontario et le Programme canadien de recherche sur le don et la transplantation.
Elle est titulaire de diplômes de droit de l’Université Harvard et de l’Université Queen’s, ainsi que d’un diplôme en biologie de l’Université Western Ontario. Elle est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et a une nomination conjointe à la Faculté de médecine.