Synthia Guimond , PhD

La Dre Synthia Guimond est chercheuse à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal, qui est affilié à l’Université d’Ottawa.

Elle a obtenu son doctorat en psychologie expérimentale à l’Université McGill en 2016, puis une bourse de recherche postodoctorale en psychiatrie de deux ans à la Faculté de médecine de Harvard.


L’objectif principal des recherches de la Dre Guimond consiste à mettre au point des traitements fondés sur des données probantes en vue d’améliorer les dysfonctionnements cognitifs chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique et, en définitive, d’assurer leur réinsertion sociale et professionnelle. Tout au long de sa carrière de chercheuse, la Dre Guimond a eu pour but de mieux comprendre les déficits cognitifs présents chez les personnes atteintes de schizophrénie, grâce à diverses techniques de neuroimagerie. Ces connaissances lui permettent de travailler à la mise au point d’une thérapie de réadaptation cognitive améliorée et mieux adaptée aux patients atteints de schizophrénie. De plus, elle travaille à l’identification des biomarqueurs du risque de psychose et des déclins cognitifs connexes lors de la phase prémorbide de la maladie.


La Dre Guimond a reçu de nombreux prix prestigieux, notamment la Bourse d’études supérieures du Canada Vanier des IRSC, la Bourse du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), le Certificat d’excellence universitaire de la Société canadienne de psychologie et le Prix du jeune chercheur du Congrès international de la recherche sur la schizophrénie. Elle est également récipiendaire d’une subvention du programme incubateur Innovateurs émergents de la recherche en santé mentale (i-ERSm) de l’IRSM.


La Dre Guimond est actuellement en train de mettre sur pied un laboratoire de remédiation cognitive et de neuroimagerie à l’IRSM. Elle souhaite étudier les mécanismes cérébraux qui sous-tendent les dysfonctionnements cognitifs chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique et voudrait également mener des recherches sur la remédiation cognitive chez d’autres populations psychiatriques présentant des déficits cognitifs, notamment chez les personnes atteintes de dépression et de troubles connexes.