Apporter de l’espoir, un accès et de nouvelles possibilités au Programme de santé mentale pour les femmes

Alors que nous commençons à émerger de la pandémie, certains membres de l’équipe du Royal profitent de cette occasion pour recadrer, rafraîchir et réinventer les programmes et services. L’une de ces personnes est KJ Thomas, qui a récemment repris le rôle d’Ann-Marie O’Brien au sein du Programme de santé mentale pour les femmes.

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KJ Thomas
KJ Thomas a pris la relève d’Ann-Marie O’Brien après son départ à la retraite du Programme de santé mentale pour les femmes.

Mme Thomas est travailleuse sociale en santé mentale depuis quinze ans, dont sept passés au sein de l’Équipe communautaire de traitement intensif (ECTI) du Programme de santé mentale communautaire. Elle sait que ce rôle constitue un réel défi. « Ann-Marie était une véritable pionnière », confie-t-elle. « Je suis ravie de faire partie de ce programme et je m’investis dans sa croissance. »

Parmi les autres changements de personnel, citons l’arrivée de Michelle Jackson-Brown, qui prend la direction des groupes de santé mentale périnatale et de soutien par les pairs. Emma Slaney-Gose continuera à se concentrer sur la violence envers les femmes et la recherche.

« Nous faisons toutes un peu de tout dans notre petite équipe, mais certaines d’entre nous ont un rôle plus important dans certains domaines », explique Mme Thomas, dont les principales responsabilités consistent à établir des partenariats avec diverses organisations, à établir des liens avec les membres de la communauté, les bénévoles et les animateurs, à mettre à disposition des ressources et à organiser des événements, comme la conférence Les femmes en tête.

Des groupes axés sur le soutien par les pairs 

Selon Mme Thomas, une chose qui ne changera jamais dans le Programme de santé mentale pour les femmes est l’importance accordée au soutien par les pairs.

« Le soutien par les pairs est une partie très importante de ce que nous faisons ici, et nous le faisons bien », dit Thomas. « Les programmes de soutien par les pairs sont cruciaux. Ils sont importants, ils sont pertinents, et ils ne sont pas prêts de disparaître. »

« Même avant la pandémie, nous étions à la pointe dans ce domaine. C’est quelque chose que nous allons continuer de mettre en avant et de développer. »

Les groupes de soutien par les pairs ont été rapidement remaniés et déplacés en ligne au début de la pandémie. Le nombre de participantes aux groupes virtuels a ensuite augmenté rapidement. Les réactions ont été extrêmement positives. Mme Thomas note aussi que l’assiduité a tendance à être plus élevée avec les groupes virtuels, sans doute parce que cela élimine les obstacles à la participation. (Les membres des groupes de soutien en santé périnatale, par exemple, se déplacent parfois en transports en commun, ont des problèmes de garde d’enfants ou ne peuvent pas se permettre les dépenses liées à la conduite et au stationnement.)

Bien que la participation aux groupes virtuels soit élevée, l’équipe du Programme de santé mentale pour les femmes souhaite que les participantes aient toujours la possibilité d’établir des liens en personne. Des discussions sont en cours sur l’établissement d’un modèle hybride de groupe de soutien par les pairs. (Un groupe virtuel pourrait accueillir une réunion en personne une fois par mois, par exemple.) L’accès est également une considération importante, car certains membres du groupe n’ont pas accès à la technologie ou ne possèdent pas le savoir-faire nécessaire pour participer en ligne.

Les animatrices bénévoles Anita Manley, Glenda O’Hara, Alexis Milne et la toute nouvelle membre de l’équipe, Nancy Solange, continueront à animer les groupes de soutien par les pairs.

Nouveau groupe psychoéducatif

Un nouveau groupe psychoéducatif sera bientôt disponible au Royal. Il s’intéressera de plus près à la santé des femmes et aux questions de société.

« Nous voulons examiner les questions qui sont vraiment pertinentes pour les personnes qui s’identifient comme des femmes, les difficultés que nous rencontrons en tant que femmes, mais aussi les forces que nous avons en tant que femmes », explique Mme Thomas. « Cela nous permettra de nous épanouir et d’apprendre, et nous aurons davantage d’outils et d’informations sur les soutiens disponibles dans notre communauté. »

Ce nouveau groupe sera lancé à l’automne. D'autres partenariats, outils de formation et ressources visant à étendre et à améliorer les services dans la communauté sont également en préparation.

Le Programme de santé mentale pour les femmes est né d’un besoin pressant de s’attaquer aux inégalités auxquelles sont confrontées les femmes en matière de soins de santé mentale.

« Ce sont des problèmes qui sont principalement, pas uniquement, mais principalement, ressentis par les femmes », explique KJ Thomas, qui a pris la relève d’Ann-Marie O’Brien après son départ à la retraite ce mois-ci. « Il est impératif de disposer d’un espace où nous pouvons en parler en toute confiance, afin d’aborder ces questions et de les mettre en lumière, non seulement pour les femmes, mais aussi pour la santé de notre communauté. C’est pourquoi il est essentiel que nous ayons des espaces comme celui-ci. »