La compassion, le contact et la collaboration : les services sociaux au Royal

Au Royal, nous apprécions nos travailleurs sociaux en raison de leur engagement à l’égard des soins. Ils apportent un soutien essentiel aux clients et familles, depuis l’intervention en cas de crise jusqu’à la planification à long terme.

Découvrez les points de vue de travailleurs sociaux qui œuvrent dans les domaines de la toxicomanie et des troubles concomitants, de la santé mentale communautaire, de la gérontopsychiatrie, de la psychiatrie légale et des services aux jeunes.

Les services sociaux au Programme de traitement de la toxicomanie et des troubles concomitants 

Ben Pascha, travailleur social au sein du Programme de traitement de la toxicomanie et des troubles concomitants, rencontre régulièrement des clients qui ne savent pas exactement ce que font les travailleurs sociaux.

« Je me décris comme un professionnel de la résolution de problèmes », dit-il en riant.

Dans le cadre du Programme de traitement de la toxicomanie et des troubles concomitants, les travailleurs sociaux comme M. Pascha aident les clients ayant des problèmes de toxicomanie et des troubles concomitants de différentes manières, notamment par la gestion de cas ainsi que l’animation de groupes cliniques et de séances individuelles. Ils défendent les intérêts de leurs clients en répondant à leurs besoins individuels, qu’il s’agisse de leur fournir des produits de première nécessité ou de régler des questions complexes telles que le logement et l’emploi.

M. Pascha travaille principalement dans l’Unité de désintoxication médicale. Au cours d’une même journée, il peut être amené à trouver des vêtements propres pour un client, puis à essayer de lui trouver un logement.

Il aime également collaborer avec son équipe interprofessionnelle, composée de personnel infirmier, de médecins et d’autres travailleurs sociaux, pour fournir des soins complets aux clients. Ils apprennent les uns des autres, partagent leur expertise et coordonnent les services pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé.

M. Pascha souhaiterait que l’on comprenne mieux les obstacles auxquels certaines personnes sont confrontées et que l’on sache qu’ils sont souvent le reflet de problèmes de société plus importants, comme le manque de logements abordables.

« Le logement [par exemple] est un énorme problème, et nous devons travailler avec le système. C’est donc un défi, mais nous l’abordons à deux niveaux : ce qu’un travailleur social peut faire pour une personne, et ce que nous pouvons faire pour aborder le système à un niveau plus élevé. »

Les services sociaux au Programme de santé mentale communautaire

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Rany Matthews

En tant que travailleuse sociale au sein de l’Équipe communautaire de traitement intensif (ECTI) du Royal, Rany Mathew parcourt chaque jour beaucoup de kilomètres, car elle se déplace pour rendre visite à ses clients dans la communauté.

Les ECTI sont disponibles le jour, le soir et les fins de semaine, et elles disposent d’un système de garde d’urgence après les heures de travail pour les clients de l’ECTI.

Ses clients sont généralement des personnes en transition provenant des différents programmes d’hospitalisation du Royal ou d’autres organisations; des personnes ayant reçu un diagnostic de troubles de d’humeur, de schizophrénie et, souvent, de maladies physiques qui ont besoin d’un soutien supplémentaire lors de leur retour dans leur communauté.

Les travailleurs sociaux comme Mme Mathew aident les clients et leur famille dans leur parcours vers le rétablissement de multiples façons et font de leur mieux pour s’assurer qu’ils se sentent écoutés et soutenus.

Elle estime que pour bien comprendre la portée des services sociaux, il est utile de connaître les déterminants sociaux de la santé, c’est-à-dire les facteurs non médicaux qui influencent les résultats en matière de santé, tels que le revenu, l’éducation, l’emploi, le racisme et l’accès aux services de santé.

Des recherches ont démontré que ces déterminants sociaux peuvent avoir une influence encore plus grande que les soins de santé ou les choix de mode de vie sur notre état de santé général, et ils sont toujours au centre des préoccupations de Mme Mathew. Par exemple, son travail consiste généralement à défendre et à aider les personnes qui bénéficient du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) et d’autres programmes sociaux. Il s’agit d’un élément clé, car un revenu sûr a une incidence sur d’autres déterminants sociaux de la santé, tels que la sécurité alimentaire et le logement.

Ce qu’elle préfère dans son travail, c’est de voir ses clients bien vivre leur rétablissement.

« Trouver des ressources dans la communauté pour le client, qu’il s’agisse de logement ou de nourriture, ou être en mesure de défendre ses intérêts... Tout cela apporte un peu de bonheur au travail », déclare Mme Mathew. « Il est souvent difficile de faire appel à un réseau de services pour faire valoir les besoins du client. Il peut y avoir des problèmes systémiques, mais lorsque nous parvenons à éliminer ces obstacles, c’est une grande réussite pour nous. »

Les services sociaux au Programme de gérontopsychiatrie

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Debra Mullins

Debbie Mullins est travailleuse sociale au Royal depuis 1999, un lieu de travail qu’elle a choisi parce qu’il se distinguait des autres lors de ses entretiens d’embauche.

« J’ai choisi le Royal parce que je crois que les gens peuvent avoir de graves problèmes de santé mentale et tout de même contribuer à la société, et que les deux ne s’excluent pas mutuellement », explique-t-elle. « Je crois que nous faisons un très bon travail en gériatrie en reconnaissant que nos patients sont capables de faire plein de choses et qu’ils ont encore quelque chose de significatif à apporter à leur famille, à leurs amis et à leur communauté. »

Mme Mullins est travailleuse sociale au Programme de gérontopsychiatrie depuis 20 ans et comprend de première main la stigmatisation que vivent ses clients.

« Lorsque vous atteignez un certain âge, vous n’êtes pas seulement confronté à la stigmatisation de la maladie mentale, mais aussi à celle du vieillissement et de la façon dont vous êtes perçu par la société », ajoute-t-elle. « Les gens ne se rendent pas vraiment compte de ce que c’est que l’âgisme et des répercussions que cela peut avoir sur une personne et sur sa santé mentale. »

Mme Mullins anime des groupes quotidiens avec des collègues pour aider les clients et leurs proches à acquérir des habiletés spécifiques ou à se familiariser avec certains aspects du mieux-être et de la santé mentale. Son but est de les aider à atteindre leurs objectifs et de leur rappeler qu’ils peuvent mener une vie riche et significative.

« Il est très important d’aider les gens à vieillir dans la dignité et de leur donner des moyens d’agir, même s’ils sont aux prises avec des problèmes de santé mentale et que ces problèmes s’ajoutent à une démence ou à un déclin cognitif », affirme-t-elle.

Les services sociaux au Programme de psychiatrie légale intégrée

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Lindsay MacLean

Bien que Lindsay McLean soit travailleuse sociale au Royal depuis 2010, elle connaissait l’organisation bien avant d’y travailler. Son père était psychiatre au Royal, ce qui a influencé sa décision de devenir travailleuse sociale.

Mme​​​​​​​ McLean, qui a travaillé dans différents services du Centre de santé mentale Royal Ottawa avant d’intégrer l’Unité d’évaluation pour clients hospitalisés du Programme de psychiatrie légale intégrée, affirme que même si les travailleurs sociaux de l’organisation ont des compétences et des tâches similaires, il y a un « facteur supplémentaire » dont il faut tenir compte en psychiatrie légale. Les clients de Mme McLean sont confrontés à des défis supplémentaires, car ils ont des problèmes juridiques qui s’ajoutent à leurs problèmes de santé mentale. C’est ce qu’on appelle souvent la « double stigmatisation »

« Non seulement ils sont stigmatisés en raison de leurs problèmes de santé mentale, mais ils le sont aussi en raison de leurs démêlés avec le système de justice pénale », explique-t-elle.

L’un des plus grands défis de Mme McLean est de trouver suffisamment de temps pour accomplir tout ce qu’elle veut faire, mais en même temps, elle dit que le « chaos du quotidien » est l’une des choses qu’elle aime le plus dans son travail.

« Chaque jour – et chaque client – est différent. Tous ont leur propre histoire et leurs propres expériences de vie. J’aime vraiment apprendre à les connaître, voir d’où ils viennent et les aider à aller de l’avant. J’aime le fait que l’on arrive avec un plan, en pensant que l’on va accomplir certaines choses, et que la journée bascule complètement vers autre chose. On ne sait donc jamais vraiment ce que l’on va faire d’un jour à l’autre. »

Les services sociaux au Programme de psychiatrie pour les jeunes

Les jeunes dont s’occupe Michelle Nelson-Barrett sont généralement âgés entre 15 et 20 ans.

« Il est difficile de décrire un client moyen du Programme de psychiatrie pour les jeunes, car nous évaluons et traitons des jeunes ayant un large éventail de problèmes de santé mentale », explique-t-elle. « Il peut s’agir d’une anxiété ou de dépression grave, parfois associée à des idées suicidaires chroniques, ou encore de maladies mentales graves et d’une série d'autres comorbidités. »

Mme Nelson-Barrett, la seule travailleuse sociale de l’unité d’hospitalisation du Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal, joue un rôle essentiel dans le soutien des clients et de leurs aidants, en répondant à leurs besoins émotionnels, pratiques et informationnels afin de promouvoir leur mieux-être. Elle se considère comme une travailleuse sociale qui échange avec les familles autant qu’avec les jeunes adultes dont elle s’occupe.

Elle souligne que les travailleurs sociaux sont parfois considérés comme les « intervenants-à-tout-faire » d’une équipe interprofessionnelle, car ils accomplissent souvent tout ce qui ne relève pas de la compétence du personnel infirmier, d’un médecin, d’un psychologue ou d’autres membres de l’équipe de soins. Mais elle préfère considérer les services sociaux comme un filet, tissé à partir de nombreux fils différents.

« Nous fournissons un filet qui va amener une personne à un endroit où elle sera suffisamment en sécurité pour pouvoir s’engager dans son plan de traitement, et il ne s’agit pas seulement de médicaments », explique Mme Nelson-Barrett. « Cela signifie qu’il faut s’assurer que les clients ont un endroit sûr où vivre, qu’ils ont accès à de l’argent, qu’ils sont entourés de gens qui s’occupent d’eux – tous les déterminants sociaux de la santé qui s’inscrivent dans le cadre du plan de traitement. » 

Dans les programmes du Royal, des travailleurs sociaux comme Mme Nelson-Barrett, Mme  McLean, Mme​​​​​​​ Mullins, Mme Mathew et M. Pascha illustrent la compassion, l’ingéniosité et la résilience, favorisent l’établissement de liens significatifs et plaident en faveur d’un changement positif au sein de notre système de santé.

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