Cinq conseils pour parler à votre ado de toxicomanie

Il n’est pas toujours facile de parler aux jeunes d’abus de substances ou de toxicomanie, mais à l’heure actuelle, c’est plus important que jamais.

« Les parents jouent un rôle essentiel », affirme Kasie Coulombe, coordinatrice du Programme d’intervention précoce du Royal. « Vous êtes le modèle de rôle le plus important de votre enfant, et aussi sa meilleure défense contre la toxicomanie. »

Voici ses conseils pour vous aider à avoir des conversations utiles avec votre ado au sujet de la toxicomanie :

  1. Parlez de toxicomanie souvent et régulièrement. L’idée n’est pas d’avoir une seule grosse conversation au sujet de la toxicomanie. Il vaut mieux avoir plusieurs petites conversations. Il faut toujours tenir compte du point de vue de votre ado et aborder ces conversations avec empathie et compréhension.
  2. Écoutez et respectez ses opinions. Abordez ces questions avec une curiosité et un réel intérêt, plutôt qu’avec peur et inquiétude.
  3. Restez informé. Les parents devraient être la première source d’information de leurs enfants lorsqu’il est question de toxicomanie. Donnez des informations pertinentes, significatives et équilibrées à votre ado pour qu’il se sente habilité à faire des choix sains. Vous n’avez pas besoin d’être un expert sur l’alcool et les drogues, il suffit d’être là pour parler de ses préoccupations et de répondre à ses questions de manière éclairée.
  4. Recherchez les occasions de discuter. Profitez de moments qui sont favorables à l’apprentissage, comme une situation qui survient à l’école ou dans les médias. Souvent, les meilleurs moments pour tenir ces conversations sont spontanés, pendant des activités du quotidien — quand vous êtes dans la voiture ou pendant le repas, par exemple.
  5. Comprenez pourquoi les jeunes se tournent vers l’alcool et les drogues. En examinant les facteurs qui incitent souvent les jeunes à essayer différentes substances, vous pouvez aider votre ado à mieux comprendre pourquoi et comment faire ces choix. Ces facteurs d’incitation comprennent la pression des pairs, l’influence des amis, la curiosité, le soulagement du stress et la recherche du plaisir.

Le Programme d’intervention précoce dessert 16 écoles d’Ottawa et son objectif est d’aider les jeunes à risque de présenter un problème de toxicomanie, d’habitude des étudiants de la 7ème à la 10ème année.

Le Royal a aussi animé des visites auprès de plus de 13 500 étudiants au cours des dernières années dans le cadre du programme Est-ce que c’est juste moi?, une série de séances éducatives conçues pour lancer un dialogue ouvert et informel avec les jeunes sur le mieux-être mental et les problèmes de santé mentale.
 Que ce soit en abordant les sujets de la dépression, de l’anxiété ou de la toxicomanie, le but est de briser les barrières du silence et de faire parler les jeunes. Les étudiants y entendent des histoires personnelles sur la maladie mentale et la toxicomanie, ils reçoivent des renseignements cliniques fiables et ont un aperçu fascinant de ce qui se passe dans leur propre cerveau.

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