Au cœur de l’obscurité, un espoir désespéré
Malgré le succès de son entreprise de fabrication de bougies et une communauté soudée autour d’elle, Michelle souffrait. Le soir de Noël, en 2023, à 29 ans, elle a connu une crise comme jamais auparavant. Sa dépression était devenue insupportable. Elle avait déjà vécu des périodes sombres, mais cette fois-ci, c’était différent : il s’agissait d’un sentiment écrasant, étouffant, dévorant. Elle ne voyait plus d’issue, et était incapable de faire face à cette dépression envahissante. Elle a donc fait une tentative de suicide.
Sa mère, désespérée d’aider sa fille, a cherché une solution en se remémorant tout ce qu’elle avait pu lire ou entendre sur les traitements de santé mentale. Elle s’est alors souvenue d’une étude menée au Royal au sujet d’une thérapie innovante : la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS), rendue possible grâce au financement de donateurs du Centre David et Susan Rose de recherche en neuromodulation. Ce traitement non effractif consiste à envoyer des impulsions magnétiques pour stimuler des zones précises du cerveau liées à la régulation de l’humeur, offrant une lueur d’espoir aux personnes pour qui les médicaments et la psychothérapie n’ont pas fonctionné.
[En savoir plus sur la rTMS au Royal.]
Du scepticisme à la conviction
Michelle était sceptique au début. « Des aimants? C’est censé marcher, ça? », se demandait-elle. Après des années à avoir essayé différents médicaments, adapté les posologies et subi des effets secondaires, Michelle se méfiait des nouveaux traitements. Mais comme rien ne semblait fonctionner, elle a décidé d’essayer la stimulation magnétique transcrânienne répétitive.