Du laboratoire au chevet des patients : la vision de l’avenir du Centre d’imagerie cérébrale

En 2016, grâce à la générosité de donateurs, le Royal a ouvert son Centre d’imagerie cérébrale. Sachant que les troubles de santé mentale et de toxicomanie découlent de dysfonctionnements biologiques du cerveau et que leurs soins doivent être éclairés par l’imagerie diagnostique de la même manière que les problèmes physiques, l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal s’est lancé dans un parcours de recherche innovant et avant-gardiste.

Au cours des cinq dernières années, nous avons recruté des chercheurs de renommée internationale, originaires du monde entier et possédant une expertise en imagerie cérébrale, en physique et en neurosciences. Après avoir formé cette équipe de spécialistes, nous avons lancé des programmes de recherche clinique pour cerner les indicateurs biologiques des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, afin d’établir des corrélations entre la biologie du cerveau, les diagnostics et les effets des traitements.

Le domaine de la santé mentale est loin d’être aussi avancé que d’autres secteurs de la santé, comme les soins du cancer ou des maladies cardiovasculaires, et il nous reste donc beaucoup de travail à faire.

Notre vision pour l’avenir du Centre d’imagerie cérébrale est prometteuse, remplie d’espoir et de nouvelles possibilités. Alors que nos installations passent du statut de prototype à celles d’un centre d’expertise, l’équipe de direction de l’IRSM du Royal a mis en place des plans qui alignent le mandat du Centre sur le plan stratégique du Royal pour les quatre prochaines années. Dans notre Centre d’imagerie cérébrale responsable et accessible, les recherches cliniques seront menées avec les clients, et non sur les clients – elles seront donc orientées sur les besoins et les questions de nos clients, familles et communautés. La recherche éclairera les soins et les soins éclaireront la recherche. Les cliniciens et les chercheurs pourront collaborer comme jamais auparavant. Nous prévoyons de réunir des chercheurs, des cliniciens et des membres de la communauté pour mettre au point des approches interdisciplinaires, socialement responsables, adaptées à la culture et holistiques, afin de répondre aux besoins en matière de santé mentale et de toxicomanie.