Des soins partagés : le Royal conclut un nouveau partenariat avec le Collège Algonquin

Le Collège Algonquin a désormais accès à une série de nouvelles ressources en santé mentale, grâce à un nouveau partenariat avec le Royal.

Annoncé officiellement lors d’un événement qui a eu lieu au Collège Algonquin le 10 octobre dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, ce nouveau partenariat permet aux étudiants de communiquer avec le personnel clinique du Royal grâce à une technologie de télémédecine d’avant-garde. Le personnel du Collège pourra également profiter de nouvelles possibilités d’apprentissage et de perfectionnement professionnel.

L’événement a réuni le personnel et les étudiants du Collège Algonquin ainsi que le personnel du Royal, et a commencé par un discours de la Dre Gail Beck, directrice clinique du Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal et membre du conseil d’administration du Collège Algonquin.

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Photo of Dr. Gail Beck
La Dre Gail Beck, directrice clinique du Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal et membre du conseil d’administration du Collège Algonquin.

« C’est le début d’une initiative importante pour les jeunes de la région et j’ai hâte d’en voir les résultats », a déclaré la Dre Beck. « Les résultats ne seront pas cumulatifs, il seront multipliés. »

La Dre Susan Farrell, vice-présidente des Services de soins aux patients du Royal, a qualifié ce partenariat, qui a pris des années à mettre en place, d’« innovateur et à multiples facettes », en indiquant qu’il offre différents soutiens aux étudiants.

« En travaillant en collaboration et en exploitant la technologie de télémédecine, nous créons des services virtuels de santé mentale qui s’intègrent facilement dans la vie active des étudiants – tant sur le campus qu’à l’extérieur – pour fournir de l'aide quand et où les étudiants en ont besoin », a déclaré la Dre Farrell.

De plus, ce partenariat permet de renforcer les capacités de l’équipe de santé du Collège Algonquin. Une série éducative en huit parties conçue pour partager des connaissances sur certains des problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les étudiants, comme les troubles alimentaires, l’anxiété et la toxicomanie, sera présentée au cours de l’année scolaire 2019-2020. Ce partenariat donne également accès au programme Accroître l’accès à la psychothérapie structurée par l’entremise du Royal, un programme de thérapie par la parole financé par le gouvernement de l’Ontario et axé sur l’acquisition de compétences et de stratégies pratiques pour gérer les problèmes de santé mentale.

« Ce partenariat vise à élargir l’accès aux soins », a déclaré Sarah Joynt, la coordinatrice des relations avec les usagers de télémédecine au Royal. « Un plus grand nombre d’étudiants recevront des soins spécialisés. »

A l’origine, les cliniques de télémédecine devaient avoir lieu une fois par semaine pendant le mois de septembre. « Nous avons déjà dépassé ce stade », a déclaré Mme Joynt, qui a ajouté que le programme avait été conçu pour être élargi. « En octobre, nous aurons six cliniques, et huit cliniques sont prévues en novembre. »

« Il y a un énorme besoin. »

La prestation de soins aux clients par télémédecine est un domaine passionnant et novateur, mais il n’est pas entièrement nouveau. Depuis 2002, le Royal utilise la télémédecine pour mettre les cliniciens en contact avec les clients d’Ottawa et d’ailleurs – parfois dans des régions très éloignées. Il s’agit d’un moyen efficace pour offrir des soins de santé mentale aux personnes au moment et à l’endroit où elles en ont besoin.

Joshua Kellar est un étudiant du Collège Algonquin qui a raconté son histoire lors du lancement et a parlé de l’importance des services de santé mentale pour les étudiants.

« Les étudiants comme moi qui sont sous pression à cause de leur charge de cours exigeante peuvent facilement retomber dans la dépression, la dépendance et l’automutilation, et chaque jour devient une bataille pour maintenir le cap », explique M. Kellar, qui est inscrit au programme de travail social et obtiendra son diplôme l’année prochaine.

« Honnêtement, je n’aurais pas réussi ici sans le soutien en santé mentale que j’ai trouvé à mon arrivée », ajoute-t-il.

Si les étudiants d’Algonquin ont besoin de services de santé mentale, ils commencent par une consultation initiale sans rendez-vous avec un conseiller. Selon les besoins, le conseiller peut recommander des ressources en ligne, des ateliers, des séances de groupe ou individuelles, ou il peut les diriger vers des programmes de traitement dans la communauté. La possibilité de parler aux cliniciens du Royal par télémédecine représente un nouveau niveau de soins pour les personnes qui ont besoin de soins spécialisés en santé mentale et, grâce à la technologie, cela peut se faire par téléphone mobile à domicile ou par iPad dans une chambre de résidence étudiante.

L’infrastructure technique des séances de télémédecine est fournie par le Réseau télémédecine Ontario (RTO), un organisme qui relie des milliers de patients de toute la province à des fournisseurs de soins de santé au moyen de réseaux privés et sécurisés.

Les premières consultations par télémédecine entre les cliniciens du Royal et les étudiants du Collège Algonquin ont eu lieu début septembre.

« Notre objectif est d’aider les gens à gérer leur maladie tout en poursuivant leur vie, plutôt que d’organiser leur vie autour d’une hospitalisation  », explique la Dre Farrell. « Les partenariats et la collaboration sont essentiels à cet égard. Nous faisons partie d’un système qui prospère quand nous travaillons ensemble. »

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